Maintenant que les questionnaires ont été testés sur le terrain, il s'agit d'expliquer aux futurs enquêteurs comment se déroule un entretien avec un répondant. Il y a d'abord la partie comportementale, dont les conseils sont par exemple, "On ne fait que lire les questions et inscrire la réponse", "On ne juge pas la réponse, on ne rit pas"...Cela semble évident, mais c'est une société très hiérarchique. Le paysan n'est pas toujours bien considéré. Et il ne s'agit pas de se foutre de lui, on veut des vraies réponses A l'inverse, certains étaient déjà inquiets de devoir interwiever les "Bashingantahe", qui sont un peu "les sages", les élites, les notables de la commune.
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Faire comprendre les questionnaires n'étaient pas de tout repos: "Mr Guillaume, là...Pourquoi il y a une case "Je ne sais pas? -S'il ne sait pas, éh, pourquoi je lui pose la question moi?" Bon, j'exagère un peu. Et souvent les questions étaient pertinentes...Mais à chaque formation, sa petite perle.
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Faire comprendre les questionnaires n'étaient pas de tout repos: "Mr Guillaume, là...Pourquoi il y a une case "Je ne sais pas? -S'il ne sait pas, éh, pourquoi je lui pose la question moi?" Bon, j'exagère un peu. Et souvent les questions étaient pertinentes...Mais à chaque formation, sa petite perle.
Voilà ainsi donc se termine la charmante partie sur le Burundi, avec comme petit adieu pour ce pays, un dernier article sur son présidentissime président parmi ces amis. Mes aventures reprendront rapidemment au Rwanda! Promis. Par contre, le ton des articles sera plus consensuel, plus politiquement correct parce que la démocratie rwandaise ne rigole pas de tout, pas avec moi, et elle garde toujours un oeil sur nous...Mais j'éssayerai quand même hein...(et donc pas de commentaire embarrassant svp...Pour ça on se retrouve sur le forum de la Libre Belgique)
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