Home cinema...

L'avantage des appartements non meublés, c'est qu'il ne faut rien déplacer pour une petite scéance BIG SCREEN CINEMA. Un de mes collègues et voisins devait vérifier le bon fonctionnement du projecteur. La projection de Planet Terror était donc un bon prétexte pour allier professionalisme et plaisir. Tout était PARFAIT...Tout? Presque! A 22h, une panne d'électricité dans le quartier, comme tout les 2 jours, nous a poussé à l'entracte.

Eh oui, quand on ne fait pas de belle sortie le week-end, on se permet aussi les petites soirées télé.

Articles "sérieux" sur blogcooperation.be

Dans le cadre de notre travail de volontaires, nous devons aussi publier des articles plus sérieux sur des sujets concernant nos champs d'activités.

Il y a un mois, j'en ai publié un qui était pas top...Par contre je viens d'en publier un nouveau sur la gratuité des soins de santé au Burundi. Vous pouvez le trouver sur le blog de la coopération www.blogcooperation.be, dont le lie se trouve aussi à droite de la page. Il aide à mieux comprendre mes allusions de mes posts précédents. Etant donné qu'on adore voir que notre article a été lu, Vous serez gentils de laisser (mais cette fois, pour du vrai) un petit commentaire, une réflexion ou une idée...Même un petit vote positif me ferait plaisir!

J'essayerai de prévenir chaque fois que j'écrirai un (bon) article.

Restauration de la salle

Les employés à l'oeuvre pour laver et ranger la salle. A part un serpent et des termites, on n'a rencontré aucun rat ou souris (mangés par le serpent?)

Rarirrissime, on stockait des caisses vides...Dès fois que...Il apparait aussi que des voleurs dérobent les archives pour les revendre comme papier d'emballage au marché(0,50 € le kilo, j'ai fait le calcul...je gagne plus en les conservant).

Souvenez de la salle d'archives remplies de cartons (voir au 4 août)...Eh bien voici le résultat après 3 jours de travail! 1 semaine pour faire l'équipe, et 3 jours d'actions...Faut pas chercher à comprendre une logique dans la gestion du temps. Maintenant, je me bats avec le ministère pour avoir une équipe de 3 personnes du département du budget pour venir trier le contenu des cartons. Ca fait 10 jours que ça dure, et à coup de " je pense qu'on a trouvé" ""il est possible que les personnes aient été choisies" etc...on va finalement peut-être engager des étudiants...LA PATIENCE EST LA CLE DE TOUTES LES PORTES...Je déteste ce proverbe!

Retour à l'école

Cette photo n'a rien d'exceptionnel, si ce n'est que je n'ai pas pu m'empêcher de rire quand j'ai reçu cette note de mon professeur de kirundi. Tout d'abord, Joachim est arrivé à 8h dans mon bureau, alors que je l'attendais à 18h à la maison. Cette mésentente laissait présager une communication difficile. Ensuite, il m'a donné la liste du matériel nécessaire. Les pluristes auront noté que tout est x2. Etant donné que c'est moi qui paye, et non plus Maman comme en primaire (quoique que Maxime et moi travaillions tout l'été pour payer nos cahiers, nos classeurs, et ceux de Charlotte;), Joachime me répond tout simplement que lui aussi a besoin de ce matériel! Rien de plus logique! Avec toute ma diplomatie, j'ai quand même pu le convaincre qu'un cahier et un bic suffisaient!

Même s'il me donne cours comme si nous étions en primaire (et malgré que je lui ai précisé que j'étais un ex-collègue), ses méthodes pédagogiques sont intéressantes. Surtout que le kirundi est une langue vraiment difficile. Au delà de la complexité d'utiliser les 19 classes de mots (rassures-toi Guillaume, on en utilise réellement que 9 ou 10), c'est la manière d'apprendre qui est tout à fait différente. Par exemple, tout le vocabulaire dit "de base" concerne les enfants, l'agriculture et le relief. C'est aussi étonnant de remarquer qu'en apprenant leur vocabulaire, on s'initie au mode de vie, de pensée, à leurs centres d'intérêts. Par exemple, il n'y a qu'un seul mot pour "chercher" désirer" et "vouloir", mais 15 pour décrire le front. Le nombre de mots pour dire chaleur est incalculable (quoique nous, on a "chaud" "douf" overdouf" "pêtant de chaud" "...)

Bref, je m'amuse avec Joachim...

Muramvya

Le week-end est toujours une jolie occasion pour une promenade buccolique. Cette fois-ci, nous sommes partis dans la campagne burundaise (ce qui est presque un pléonasme puisque le taux d'urbanisation est seulement de 10%, soit le plus faible au monde). A 1h de Bujumbura se trouve la "ville" de Muramvya, qui est le lieu d'origine des anciens rois burundais, le bawami (umwami au singulier: Petite parenthèse servant d'excellente transition pour avertir que j'ai officiellement commencé mes cours de kirundi). Le Burundi était effectivement une royauté jusque 1966. Bien qu'ayant son lot d'imperfection comme beaucoup de systèmes politiques centralisés, on peut par contre souligner que tout au long de l'histoire, les bawamis ont protégé leur peuple de l'esclavagisme, et qu'en conséquence, très peu de Burundais (et de Rwandais) en ont été victimes. A côté de ce noble coeur, je vous dispense des explications sur les ethnies et les affrontements entre les bawamis et les autres ethnies...

Oserais-je avouer que 2 secondes après la photo, la panier est tombé? Mais d'habitude, je vous jure que ça tient! Très prochainement, j'écrirai un post sur le "tête-à-porter"

Les grandes aventures ne se font jamais seuls!

Les magnifiques de champs de thés avec au loin la cabane du producteur Monsieur T. Lipton

A part visiter le pays, c'est quoi ton métier?

Voici plus haut la salle des archives d'un hôpital public de la capitale. Ces documents sont pour la plupart "les fiches de patients". En résumé, lorsque vous arrivez à l'hôpital, vous remplissez ce document, qui reprendra tous les traitements prodigués et observations faites pendant votre séjour ou oscultation. Une fois que vous partez, vous remettez votre fiche au secrétariat. La fiche classée, le docteur est censé la lire à votre prochaine visite pour prendre connaissance de vos antécédents. Bien évidemment, la fiche n'est jamais retrouvée! L'historique médical du patient est perdu ainsi que les diagnostics, et par conséquent, il arrive que le patient fasse les mêmes tests plusieurs fois, que des allergies ne soient ignorées, ou qu'on lui découvre plusieurs fois la même maladie...Bref, tout est à recommencer. Le classement de ces fiches est d'autant plus difficile que les Burundais donnent un prénom (logique) mais aussi un nom de famille particulier à la naissance. Ainsi depuis 2005, la plupart des nouveaux nés s'appellent Nkurunziza, du nom du président actuel. Mais à la vue du résultat, on peut se demander s'ils ont un jour chercher un système de classement.

Dans ces cartons se trouvent les lettres de créances du Ministère de la Santé (là où je travaille) aux centres de santé de tous les pays. En effet, depuis 2006, le Burundi s'est lancé dans une politique de gratuité de soins de maternité et pour les enfants de moins de 5 ans. Idée salutaire si ce n'est l'organisation des remboursements à ceux qui les dispensent. Les hôpitaux ont donc bien prodigué les soins mais n'ont pas été payés, simplement parce que les factures s'entassent dans les caisses de la salle d'archives. En 3 ans, déjà 3 hôpitaux ont dû fermer à cause de ce non-remboursement. Mon job prioritaire est de former les secrétairs du ministère au classement et de trouver un système de rembousement (plus) efficace, ou en tout cas, qui fonctionne.

Des petites précisions du quotidien pour montrer qu'on travaille aussi au Burundi...