vendredi 18 décembre 2009

Le périple rouge vers Kigoma

Le chemin initiatique vers Koma, en Tanzanie, n'était pas seulement une première visite dans pays, mais c'était aussi l'occasion pour nous de découvrir ce qui se trouvait sous un capot des jeeps!
La route en Tanzanie est pour l'instant en construction sous la responsabilité des Chinois. Etait-ce une raison pour vérifier si leur routes étaient sèches? (Oui, bon, c'est macho, mais quand même...ce genre de truc n'arrive qu'aux filles qui sont au volant!
500 mètres plus loin, deuxième embourbement...Au point où j'en étais, plus peur de mettre les mains dans le cambouis/gadoue, ça dépendait. Surtout que cette fois-ci, la flaque d'embourbement avait été gentiment préparé par les villageois qui creusent la terre en saison des pluies en attendant qu'une voiture se bloque. Ensuite, ils demandent de l'argent pour les aider à sortir. Mais Guigui le Colon a sa fierté, et il a sorti la voiture à la force des bras, et de ses jambes! Non mais!
Bon heureusement, on avait le bon gout de s'ebourber dans des chouettes endroits
Posted by Picasa
Les repas étaient relativement extra sur la terrasse avec vue sur le Lac, et au loin, le Congo voisin...

Comme par obligation de chaque vacances, je me devais de passer au rouge homar...
Adam touchant le Congo, tel que Rafaëlo l'aurait imaginé.
Posted by Picasa

Les plages de Kigoma

Le top avec Kigoma, c'est d'abord que les plages sont jointes à l'hôtel, donc privées...Le top! Ensuite, les eaux du Lac sont claires! Donc on voit directement s'il y a des hippos ou des crocos...
Ajoutons aussi le fait que les plages sont magnifiques!
Baywatch represents!
2 de mes charmants compagnons de voyage!
Posted by Picasa

jeudi 17 décembre 2009

Destruction des médicaments et de ma patience

Comme expliqué dans le post du mois d'août, en s'attribuant une salle d'archives, nous devenions responsables de sa restauration, et dans ce cas-ci, de la destruction des médicaments périmés et contrefaits.
Comme cela paraît presque évident sur les photos, l'endroit de destruction est très sécurisé! Les enfants et les mendiants viennent regarder notre beau travail, et par la même occasion, essayent de nous en voler. Pas pour les consommer, mais pour les revendre...Malins les p'tits gars, mais supra dangereux...Pour nous aider, nous avons fait appel à la plus intelligente police du pays (il tentait de me convaincre de payer 20.000 francs les 3 policiers présents à raison de 5000/personne + le chef). Le policier sur la gauche, alors que je lui avais confié l'essence, était en train de donner à boire des shots d'essence aux spectateurs, hilares après que je me sois un tout petit peu super fort faché sur ce crétin!
L'aventure n'est pas finie. Après le déchargement de la 1ere voiture, le second pick-up (dans lequel je n'étais pas) s'est fait dévalisé sur la route par une dizaine de gars qui ont abordé la jeep pour s'emparer d'une partie des médocs. Notre pauvre gars qui devait sécuriser les médocs a une belle peur bleue.
Et enfin, que le dieu Nature me pardonne...On a brulé les médocs en respectant toutes les normes environmentales du pays. Ensuite, les responsables fainéants de la destruction (que je payais 20000 francs, soit 4x le prix des policiers et des ouvriers) et moi même avons une discussion houleuse sur le fait que tous les médocs n'étaient pas brûlés...mais j'avais oublié, on était un vendredi...et le vendredi après midi au Burundi, c'est journée sportive pour les fonctionnaires! Véridique! Donc ils voulaient qu'on parte malgré le travail pas super accompli!
Sur et certain, cette journée restera gravée dans ma mémoire...mais pas comme la plus belle au Burundi!
Posted by Picasa