Tenir deux blogs n'est pas chose aisée. Il arrive donc que les articles se recoupent. Sur le blog de la coopération belge, vous trouverez un article ressemblant fortemment à celui que j'ai écrit le 18 juin sur le Burundi post-électoral.
Mais celui-ci, l'instabilité invisible est plus un peu plus fourni et expose mieux ce que l'on vit ici. Je vous invite donc à le lire très vite...
D'ici là, je pense avec bonheur que j'arrive en Belgique dans moins de 48h.
mardi 29 juin 2010
vendredi 18 juin 2010
Saint Job le généreux
Saint Martin avait partagé avec son menteau avec le pauvre...Inutile dans ces contrées. Saint Job fait plus fort! Il donne du matériel de badminton, matériel fondamental pour le développement du corps, de l'esprit et du bonheur, rien de moins!! En cliquant sur l'article, je pense que vous pouvez l'agrandir.
Pour la petite histoire, l'article est publié dans le Renouveau, le journal gouvernemental. Cet article-ci fait suite à un premier dans lequel le club de badminton de Bujumbura remerciait Le ministère des Sports et de la Jeunesse pour ce don!!! INACCEPTABLE NON?
Ni une, ni deux, j'appelle le président de la Ligue en lui hurlant que cela est absolument...Inacceptable! Tourner un don privé ou sorte de parrainage de club à club en un don du gouvernement, franchement..."Je nous pensais au dessus de la politique, un peu de politesse et de reconnaissance SVP". Pour s'excuser donc, un article remettant le clocher au milieu du salon...et une interview pour la chaine publique que personne ne regarde..Sauf nous...Je posterai l'interview le plus tôt possible...Promis!
Mais je profite encore une fois pour remercier toutes les personnes qui ont contribué à ce don qui a vraiment aidé le badminton au Burundi (lire l'article), mais aussi au nom des joueurs d'ici qui en profitent toutes les semaines!! Donc merci au comité (Franz, Luc, Laurent), à Moustik aussi les nombreuses raquettes, Louise et 'Man pour le stockage, et bien sur tous ceux qui y ont mis leur contribution.
Du post-conflit au Post électoral: et la vie dans tout ça?
Aaaah chers amis,
Qu'il est loin le temps du post bihebdomadaire. En effet, les temps sont plus durs au Burundi. Le 24 mai 2010, jour ô combien historique personnellement (oui, oui, réfléchissez bien), le pays connaissait ses premières élections démocratiques depuis la guerre!
Préparées pour le vendredi 21 mai, nous apprenons le jeudi à 21h qu'elles seront reportées, d'abord au samedi 22, puis au lundi 24...Début des manipulations? En tout cas, il est ordonné aux expatriés de rester chez eux ce jour-là. Les Burundais n'attendent aucune consigne. Ils savent d'expérience qu'il ne faut jamais, ô grand jamais, se trouver dans la rue lors du dépouillement des votes.
Et finalement? Rien! Les premières estimations n'amènent aucun trouble. Et 2 jours après, les résultats sont connus! Le parti du président (le CNDD-FDD) est annoncé grand vainqueur de ces communales! Il récolte dans à l'intérieur du pays en 70 et 80% des votes, et à Buja près de 60%.
Une semaine plus tard, l'opposition se plaint...Avec raison!
Mais pourtant, la communauté internationale estime qu'en règle générale, les élections étaient "free & fair" (libres et équitables). Ban Ki Moon, secrétaire général de l'ONU vient en personne féliciter le gouvernement. Pour sa venue, l'opposition (42 partis quand même) demande le droit de manifester! REFUS catégorique...C'est le début de la fin du calme.
Les grenades commencent à exploser ici et là. L'opposition annonce le boycott des présidentielles (le 28 juin). Le Président fulmine, des rumeurs d'arrestations des opposants commencent. Les militants se rassemblent pour protéger leur leader de la police. Celle-ci les disperse à balles réelles, les manifestants répliquent...à balles réelles.
Premier week-end de juin, deux hôtels et une boîte de nuit sont attaqués à la grenade. Maintenant c'est dit...On ne peut plus sortir le soir...Désormais, le tennis est oublié, le foot se joue à la télé, et les films sont projetés au cinéma des draps blancs sur écran 17''.
Et toi petit colon...Eh bien, on entend les grenades, on entend les kalash, on entend les rumeurs, on entend les peurs...mais on ne voit rien! Tout se passe la nuit. Le lendemain matin, on apprend ceci, cela...Mais rien ne laisse penser à des affrontements! La vie est donc plus calme (d'où le peu de news sur guigui le colon), et se résume pour l'instant à boulot-maison...
Mais très vite...je reprendrai ma plume et mon appareil, car quand même, le travail avance...petitement, mais avance!
Qu'il est loin le temps du post bihebdomadaire. En effet, les temps sont plus durs au Burundi. Le 24 mai 2010, jour ô combien historique personnellement (oui, oui, réfléchissez bien), le pays connaissait ses premières élections démocratiques depuis la guerre!
Préparées pour le vendredi 21 mai, nous apprenons le jeudi à 21h qu'elles seront reportées, d'abord au samedi 22, puis au lundi 24...Début des manipulations? En tout cas, il est ordonné aux expatriés de rester chez eux ce jour-là. Les Burundais n'attendent aucune consigne. Ils savent d'expérience qu'il ne faut jamais, ô grand jamais, se trouver dans la rue lors du dépouillement des votes.
Et finalement? Rien! Les premières estimations n'amènent aucun trouble. Et 2 jours après, les résultats sont connus! Le parti du président (le CNDD-FDD) est annoncé grand vainqueur de ces communales! Il récolte dans à l'intérieur du pays en 70 et 80% des votes, et à Buja près de 60%.
Une semaine plus tard, l'opposition se plaint...Avec raison!
- On comptabilise près 5 millions de votes...Mais il n'y a que 3,7 millions de votants.
- Dans certaines communes, des partis ont près de 150 votes...alors qu'il ne s'était pas présenté à cet endroit.
- Un homme se plaint que certains votes ont disparu: La preuve? Il a voté pour lui-même et son résultat final est de : zéro!
- Des assesseurs sont partis à leur maison avec les urnes,
- panne d'électricité généralisée dans tout le pays...justement pendant le dépouillement
- etc...etc...etc...
Mais pourtant, la communauté internationale estime qu'en règle générale, les élections étaient "free & fair" (libres et équitables). Ban Ki Moon, secrétaire général de l'ONU vient en personne féliciter le gouvernement. Pour sa venue, l'opposition (42 partis quand même) demande le droit de manifester! REFUS catégorique...C'est le début de la fin du calme.
Les grenades commencent à exploser ici et là. L'opposition annonce le boycott des présidentielles (le 28 juin). Le Président fulmine, des rumeurs d'arrestations des opposants commencent. Les militants se rassemblent pour protéger leur leader de la police. Celle-ci les disperse à balles réelles, les manifestants répliquent...à balles réelles.
Premier week-end de juin, deux hôtels et une boîte de nuit sont attaqués à la grenade. Maintenant c'est dit...On ne peut plus sortir le soir...Désormais, le tennis est oublié, le foot se joue à la télé, et les films sont projetés au cinéma des draps blancs sur écran 17''.
Et toi petit colon...Eh bien, on entend les grenades, on entend les kalash, on entend les rumeurs, on entend les peurs...mais on ne voit rien! Tout se passe la nuit. Le lendemain matin, on apprend ceci, cela...Mais rien ne laisse penser à des affrontements! La vie est donc plus calme (d'où le peu de news sur guigui le colon), et se résume pour l'instant à boulot-maison...
Mais très vite...je reprendrai ma plume et mon appareil, car quand même, le travail avance...petitement, mais avance!
mardi 1 juin 2010
Rage de dents...direction Bruxelles
Cette jolie joue quoique extrêment douloureuse m'a donné un come back de deux semaines à Bruxelles aux frais de la princesse!! Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de mon récit avant et pendant Bruxelles qui n'ont pas le dégout facile, voici un rapide résumé:
La dent avait été dévitalisée en juin 2009, mais comme je fais toujours partie de ma minorité des 0,5 % d'échec du produit injecté, je me retrouve un an après avec une sacrée douleur à cette dent. Mon gentil dentiste égyptien qui travaille dans une clinique privée indienne sur du matériel italien ne peut rien pour moi..après 8 séances quand même.
Un jour avant le retour sur Bruxelles, au réveil : "Tiens? D'ou vient cette salive puante et visqueuse qui me répugne d'avaler?" Après un check devant le miroir..."Yaaak, c'est mon pu..."
Arrivé en Belgique, mon 1er spécialiste s'excuse qu'il ne peut rien pour moi: "C'est trop près du nerf, et je risquerais de vous paralyser la machoire"...Faites docteur, ne prenons pas de risques, envoyez chez le meilleur.La dent avait été dévitalisée en juin 2009, mais comme je fais toujours partie de ma minorité des 0,5 % d'échec du produit injecté, je me retrouve un an après avec une sacrée douleur à cette dent. Mon gentil dentiste égyptien qui travaille dans une clinique privée indienne sur du matériel italien ne peut rien pour moi..après 8 séances quand même.
Un jour avant le retour sur Bruxelles, au réveil : "Tiens? D'ou vient cette salive puante et visqueuse qui me répugne d'avaler?" Après un check devant le miroir..."Yaaak, c'est mon pu..."
1ere séance chez le meilleur: "Bon, on va pas vous charcuter. On va seulement la rouvrir et remettre du produit. Après 1h30 la bouche ouverte en train de regarder le tennis au plafond: "Je suis désolé Mr de Brier, mais il y a trop de pu encore, je ne peux pas travailler dans ces conditions! Revenez la semaine prochaine". Et voila comment on comptabilise 2 semaines de vacances maladies....pour une dent!
VOUS VOYEZ BIEN QUE C EST GONGLE!!
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